Un soir de l’été 2006, ou un matin peut-être, je me baladais sur le net, et par un curieux hasard, je suis arrivé sur le site de Régine Foucault . Je suis resté sous le charme devant tant de beauté poétique et de surcroit contemporaine…J’imprime deux poèmes, dont « essentiel« , en me disant, peut-être qu’un jour…
Et puis un jour…les notes viennent…une musique nait. La mélodie est venue, ici, comme une évidence, avec grâce, un peu comme si elle existait déjà dans d’autres lieux, d’autres mondes. Cela me plait d’y croire…
Aujourd’hui, je vous propose un autre poème de Régine Foucault …peut-être qu’un jour…
Infinis
Il est tant de pays que je n’ai jamais vus
Tant d’hommes et de femmes que je n’ai pas croisés
Il est tant d’aubes claires que déjà j’ai perdues
Tant de nuits étoilées que je n’ai explorées
Il est tant d’émotions que je n’ai éprouvées
Tant de mots d’amitié qui me restent étrangers
Il est tant de baisers que je n’ai pas donnés
Et tant de mains tendues que je n’ai pas serrées
Ma vie me semble infime en ce lieu à cette heure
Quel est donc ce vertige qui tout à coup me prend
Cet étau qui se serre cette indicible peur
Qui envahit l’espace et dévore le temps
Je rêve encore souvent de paix et de bonheur
Est-il un peu trop tôt est-il un peu trop tard
Qu’importe… Ton sourire s’est posé sur mon cœur
Comme un bel échassier à l’onde venu boire
Régine©
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