Quand on est tout en bas en video

Quand on est tout en bas (MICHEL Gullo)

Quand on est tout en bas
Et que l’on n’est plus rien
On l’est pour tout le monde
Les amis, les passants,
Les proches et les lointains


Très peu peuvent comprendre le mal qui vous étreint
Cette mélancolie qui vous tient par la main
Qui ne vous lâche plus
Même dans les instants
Où tout le monde est là
Et que l’on fait semblant

Quand on est tout en bas
Et que l’on n’est plus rien
On l’est pour tout le monde
On souffre d’être seul
On l’est encore plus
Car on fait peur à voir, à dire et à entendre
Et nos cris ne résonnent que pour quelques oiseaux
Qui semblent s’amuser de la situation
Viens danser, viens chanter avec nous
Ici tout est permis, écris donc des chansons
Cette fois c’est certain
On est devenu fou

Pas de chagrin d’amour mais juste un chagrin d’âme
Plus d’envie, de désir, plus rien qui vous attache
On flotte doucement dans un pâle néant
Sans sommeil, sans repos, et toujours fatigué
Et puis toutes ses voix qui déjà vous condamnent
Sans savoir, sans comprendre…
Mais peut-on les blâmer
Quand on est tout en bas
Et que l’on n’est plus rien
On l’est pour tout le monde
Les corniauds, les idiots,
Les « je sais toujours tout
Et j’ai toujours raison »
Les « Ya qu’à », les « faut qu’on »
Les « Ya qu’à », les « faut qu’on »

Quand on est tout en bas
Et que l’on n’est plus rien
Tous les efforts sont vains
On s’écorche le cœur
A glisser trop souvent
Sur des rêves trop lisses
Les illusions se perdent
Une à une
Et sans bruit
On se retrouve vide
Insipide et sans gout
On est tellement loin
Qu’on ne voit plus les mains
Y’en a-t-il eu un jour
On ne se souvient plus
On descend, on descend
Est-il déjà trop tard

©2007michelgullo

1 Commentaire

    • Cléa sur 07/20/2010 à 8:01

    Les écrits sont parfois des cris…
    Plus puissants que les cris poussés qui se perdent dans la nuit,
    ils ont la force des grands silence qui résonne en écho…

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